Sauve moutons

Parce qu'à Oya on est fan depuis bientôt 20 ans, voici le retour d'un classique :

Sauve Moutons de Stefan Dorra

Saute-Moutons-3D.jpg

depuis 1996, le jeu a pas mal bourlingué, passant d'un thème à un autre, d'un titre à un autre, d'un éditeur à un autre :

evolution.jpg

mais toujours en gardant sa mécanique impeccable, que nous allons vous narrer, pour ceux qui n'y ont pas encore goûté :

- Chaque joueur a des moutons à sauver de l'inondation, pour cela, à chaque tour, il essaye d'influer sur la météo pour se retrouver avec la plus petite inondation dans son territoire.

- A la fin de chaque tour, le joueur avec la plus grande inondation perd une bouée, s'il ne lui reste plus de bouée, il flotte, s'il flottait, il coule.

Mais, comme tous les nouveaux grands jeux de cartes modernes (6 qui prend, Coloretto, Pas de bras, Linko…), c'est en jouant que l'on mesure la subtilité, le plaisir et la rejouabilité exceptionnelle.

Le jeu est en simultané comme 6 qui prend, et, comme ce dernier, a l'avantage que le perdant a l'impression de perdre par manque de chance et le gagnant de gagner par sa réflexion supérieure. Les égos ne sont pas blessés.

Mais Sauve Moutons a deux plus :

- La partie se joue en autant de manches que de joueurs et les mains des joueurs tournent entre chaque manche : à la fin de la partie, chaque joueur aura joué avec chaque main et l'on peut comparer les résultats…

- L'original « Zum Kuckuck » contenait une variante où chaque joueur, à tour de rôle, joue sa carte face visible. Le hasard diminue énormément… mais les gagnants restent souvent les mêmes. Cette variante est de retour dans Sauve Moutons.

 

Haut de page